Premier pays à entrer en 2025 : anticipation du changement d’année
Les fuseaux horaires internationaux attribuent à certaines nations un passage anticipé à l’année suivante, créant un décalage de près de 24 heures entre les premières et les dernières célébrations mondiales. Kiribati, archipel du Pacifique central, dispose d’une exception légale qui le place à la tête du changement calendaire depuis la réforme de sa ligne de date en 1995.
Cette avance chronologique ne se traduit pas par un privilège économique. En 2025, les indicateurs de croissance restent disparates entre l’Asie-Pacifique et l’Europe, sous l’influence de politiques commerciales divergentes, de dispositifs tarifaires évolutifs et de dynamiques migratoires aux conséquences contrastées sur les marchés nationaux.
Plan de l'article
Quels sont les premiers pays à entrer en 2025 et pourquoi ce passage est symbolique ?
À l’échelle planétaire, le premier pays à entrer en 2025 porte un nom qui sonne presque comme un mirage : Kiribati, ou plus précisément l’île Christmas (Kiritimati). Ce confetti du Pacifique central franchit la nouvelle année avant tous les autres grâce à une subtile manœuvre politique opérée dans les années 1990. La redéfinition de la ligne de changement de date a propulsé ce territoire en tête du compte à rebours mondial. Pour Kiribati, chaque passage à l’an neuf devient un acte d’affirmation : l’occasion rare de s’imposer, le temps d’une nuit, sur la carte internationale.
À peine les feux d’artifice éteints à Kiritimati, la Nouvelle-Zélande s’apprête elle aussi à accueillir la nouvelle année. Auckland et Wellington, fidèles au rendez-vous, orchestrent des festivités spectaculaires qui font vibrer tout le pays. L’Australie, dans la foulée, s’offre son moment de gloire avec le feu d’artifice de Sydney, événement retransmis autour du globe. Samoa, Wallis-et-Futuna, Fidji… Ces noms résonnent comme une litanie de territoires pionniers pour le passage à la nouvelle année.
Ce privilège d’avance horaire n’a rien d’anodin. Pour ces pays du Pacifique, il offre une brève mais précieuse visibilité. Au-delà de l’aspect festif, c’est une parenthèse où l’attention du monde se pose sur des régions souvent à l’écart des projecteurs. Ce calendrier décalé souligne, à sa façon, la pluralité de nos repères et la manière dont les frontières du temps s’entrelacent avec celles de la géopolitique.
Voici les territoires qui ouvrent et ferment la marche lors du changement d’année :
- Kiribati (île Christmas) : premier pays à entrer en 2025
- Nouvelle-Zélande (Auckland, Wellington) : à la suite de Kiribati
- Australie (Sydney) : spectacle pyrotechnique emblématique
- Samoa, Wallis-et-Futuna, Fidji : parmi les premiers à basculer dans la nouvelle année
- Russie : changement d’année échelonné sur 11 fuseaux horaires
- Île Baker, île Howland : derniers territoires à franchir le cap de 2025
Situation économique actuelle : dynamiques de croissance en Europe et en Asie
Paris, Berlin, Rome, Athènes… Derrière la façade des capitales, le vieux continent affiche des trajectoires économiques qui ne se ressemblent pas. Les données récentes sur la croissance européenne confirment la prudence de la Commission européenne : la zone euro avance modestement, portée par la robustesse de l’industrie allemande et la résilience de la consommation française. En Italie et en Grèce, la reprise reste fragile, freinée par l’inflation et la prudence des ménages. Malgré tout, la baisse progressive des prix depuis le deuxième trimestre nourrit l’hypothèse d’un relâchement futur de la politique monétaire de la Banque centrale.
À l’est, le contraste est marqué. La Chine, moteur de l’économie asiatique, ralentit sans perdre totalement son élan. Sur le premier semestre 2025, les tensions sur l’immobilier et la contraction du crédit pèsent sur le rythme de croissance. En Indonésie, la dynamique reste positive : la démographie et l’investissement public permettent au pays de maintenir le cap, même si les exportations marquent le pas. À Jakarta, l’État compense la baisse des ventes à l’étranger par des projets d’envergure.
Ce panorama disparate façonne un environnement complexe. Les prévisions de croissance pour les mois à venir s’appuient sur des variables mouvantes : ajustements de taux, variations des matières premières, échéances électorales majeures en Roumanie et en Pologne. En réaction, les gouvernements ajustent leur stratégie, alternant entre rigueur budgétaire, réformes en profondeur et dispositifs ciblés pour soutenir l’activité.

Japon, Corée du Sud et politiques économiques : quels enjeux majeurs pour 2025 ?
Entre Tokyo et Séoul, la transition vers 2025 ne se limite pas à la fête. Elle révèle des défis économiques de taille. Au Japon, le passage à la nouvelle année, célébré peu après l’Australie, coïncide avec une phase délicate pour la politique monétaire. Après des années de taux négatifs, la Banque centrale avance prudemment vers la normalisation. Tous les regards se tournent vers l’impact de ces changements sur la consommation et l’investissement, dans un pays qui reste dépendant de ses exportations vers ses grands voisins.
En Corée du Sud, qui entre en 2025 juste derrière le Japon, un sujet domine les conversations économiques : la hausse des droits de douane américains. L’industrie sud-coréenne, de l’automobile à l’électronique, se prépare à une année tendue. La demande extérieure pourrait fléchir, poussant Séoul à plancher sur un plan national de soutien destiné à doper l’investissement et à encourager la consommation, tout en gardant un œil sur l’évolution des relations commerciales avec l’Asie et l’Occident.
Pour mieux saisir les enjeux spécifiques à ces deux économies, voici ce qui les attend :
- Japon : sortie progressive des taux négatifs, stimulation de la demande intérieure
- Corée du Sud : adaptation à la hausse des tarifs douaniers, dispositifs de soutien à l’industrie
À Hong Kong, la baie Victoria s’embrase chaque 1er janvier sous les feux d’un spectacle pyrotechnique qui rappelle la place centrale de l’Asie dans ce basculement du temps. Tandis que la Corée du Nord reste absente des réjouissances du calendrier grégorien, les places boursières et industrielles de la région composent avec l’incertitude, entre enjeux géopolitiques et pressions sur les exportations.
En 2025, le compte à rebours du changement d’année aura, une fois de plus, dessiné des lignes de front invisibles entre nations. Mais derrière les fuseaux horaires et les chiffres du PIB, une certitude demeure : le temps, lui, ne s’arrête pour personne.